I Les affaires
toujours les affaires
L’ambiguïté que François Bayrou
souligne pour le contrat passé avec Ecomouv conforte notre colère permanente
contre l’addiction à l’argent de l’oligarchie financière : il y a vingt
ans, celle-ci justifiait les détournements des fonds publics par la nécessité
de financer les partis politiques. Les condamnations d’un trésorier du P.S et
d’un ex président de la République illustreront à jamais cette période.
La
normalisation réglementaire du financement des partis politiques n’a pas fait
diminuer pour autant les « affaires » concernant les ministres, voire
la présidence de la République entre 2007 – 2012 notamment. Simultanément des
responsables socialistes des départements sont mis en examen pour détournement
de fonds publics.
Pour
les citoyens et citoyennes ordinaires les non lieux dans les affaires
financières ne signifient pas que les personnages, souvent protégés par le
statut de témoin assisté soient innocents ; les non lieux peuvent aussi
couvrir la situation, où les preuves matérielles sont insuffisantes pour
justifier une inculpation. Dans le doute, la présomption d’innocence l’emporte.
Elle est associée à la suspicion envers les personnalités mises en cause et à
un hommage indirect à l’’habileté de celles-ci de ne pas s’être fait prendre.
II La responsabilité
des chefs d’entreprise en faillite. Une situation dramatique et exemplaire – La
Bretagne
Même si la violence ne constitue pas
une méthode démocratiquement acceptable la souffrance de ceux et celles qui
perdent leur emploi est compréhensible à défaut d’être justifiable.
Mais
la solidarité nationale ne saurait exempter de leur responsabilité les chefs
d’entreprises qui n’ont pas su anticiper et investir pour changer leurs modes
de production et la qualité de leurs produits.
Mieux
leur production « low-cost » est vendue à leurs nouveaux concurrents
qui font en Allemagne du dumping social, et qui s’offrent en aller-retour des
transports polluants de plusieurs milliers de kilomètres.
Mais
faire porter la situation uniquement au coût salarial et à la protection
sociale à la française ne répond pas aux questions : qu’ont-ils faits pour
les marge commerciale et les subventions européennes qu’ils recevaient.
Qu’ont-ils fait pour diminuer la pollution et recycler leurs déchets en
énergie. Qu’ont-ils fait pour améliorer la qualité du bio. Qu’ont-ils fait pour
améliorer les conditions d’existence des animaux.
Le
constat solidaire pour les employés mis au chômage ne saurait exemptés les
patrons incompétents de leurs responsabilités, ni apaiser notre colère devant
cette situation, à laquelle les salariés sont confrontés.
III
A l’annonce de la mise en oeuvre de
la «coordination U.D.I – Modem, le texte de réflexion ci-joint avait été
préparé pour le blog ecosystemedurabledeliebig.blogspot.fr
Question citoyenne : Quelle(s) finalité(s) pour
le rapprochement Centres (Centre Droit et Centre autonome)
I
1/
Maintenir et renforcer les potentiels électoraux au Parlement et dans les
collectivités territoriales des centristes.
On
voit mal comment cette nouvelle composante centriste pourrait se passer
d’alliances au minimum locales avec l’U.M.P. En dehors du jeu politicien
d’alternance démocratique ou/et d’un risque de dérive populiste, cette option
du centre ramènerait à la case départ des années 2000. Elle n’éviterait pas le
risque démago populiste.
2/
Préparer un changement sociétal En s’abstenant de contribuer au bipartisme
dominant actuel. Cela implique un projet alternatif social-réformiste
keynésien :
2.1 social, parce qu’assurant à toutes et tous résidant en
France, un minimum vital mensuel au dessus du seuil de pauvreté et une fonction
active et qualifiante dans la société.
2.2 réformiste, par l’émergence d’un système :
a. de valeurs maitrisant et éradiquant
l’addiction à l’argent : responsabilisation des acteurs, personnels et
institutions financières, régulièrement contrôlés par des instances
indépendantes et démocratiquement élues.
b. de valeurs assurant des mieux et bien être
individuels, basés sur l’éducation, la bio culture, la valorisation et le
respect des diversités.
2.3 Keynésien, rétablissant les contrôles règlementaires, les
garanties citoyennes, démocratiques, les solidarités humaines et sociétales,
les services publics collectifs, assurés par l’Etat.
3/
L’utopie d’un développement soutenable qui renoncerait internationalement et
nationalement aux soft et slow consensus and law pourrait caractériser ce
projet de changement sociétal impliquant globalement ses 7 composantes :
1 – 2 économie, associé aux
finances
3 – 4 social et sociétal, piliers manquants, oubliés, ou/et
démissionnaires devant les ghettos structurant des APARTHEIDS sociétaux
5 – 6 environnement et bioculturel associant les biodiversités
écologique et humaine
7 les
gouvernances horizontale et verticales
II
Les deux « options » 2 et
3 doivent constituer une transition et un nouveau futur. Elles pourraient
constituer une ouverture, vers un centre gauche des classes moyennes dont
l’adhésion aux alternances droite gauche résulte de la politique néolibérale de
la droite dure, décomplexée. Ainsi l’immanquable changement de société
nécessaire en 2014, pourrait s’appuyer sur une large mobilisation du peuple
français. Le peuple français sera libéré de la sclérose Droite – Gauche, et des
risques, des ruptures et violences demago-populistes contestant et détruisant
les valeurs républicaines, des droits et devoirs des hommes et des citoyens.
III
Les prochaines élections
municipales, européennes, régionales constituent un champs expérimental d’une
nouvelle unité nationale pour un changement de société. Celui-ci doit être basé
sur un champs des valeurs des individus, la prise en compte de leurs besoins et
intérêts essentiels à des mieux et bien être renouvelés dans leurs moyens et
dans leurs comportements.
Au
niveau local, il est évident que le pragmatisme peut permettre des ruptures
dans le système gauche-droite.
Au
niveau européen, le centre peut jouer un rôle déterminant en proposant des
objectifs prioritaires comme :
1. la
constitution d’une gouvernance politique européenne
2. le
contrôle des institutions financières
3.
la priorité à un programme social éradiquant les
ghettos sociaux qui transforment les pays européens en pays d’apartheid social
Des
listes différentes pourraient s’honorer de poursuivre des objectifs communs.
Les exemples du logement social, d’un SMIC, d’un revenu minimum (au delà du
seuil de pauvreté, associé à une fonction ou/ a un travail).
IV
Ces
considérations constituent, non des utopies, mais des espoirs justifiés par le
déclin, où les pratiques politiciennes entrainent les pays européens.
Souhaitons que le nouveau centre participera à cet espoir.
Jacques
Vigneron
IV
Le texte distribué le 5 novembre
2013 sous la dénomination UDI – Modem : le Centre, l’ALTERNATIVE ouvre
certaines perspectives sur une alternance qui ne seront pas classique (Gauche
Droite ou Droite Gauche).
Le
renouveau de la vie politique est défini à partir :
« d’une large majorité
réformiste allant de la droite républicaine jusqu’au Centre ouverte aux
sensibilités écologistes et social – démocrates »
PLUSIEURS
POINTS POSENT QUESTIONS POUR CREDIBILISER CETTE RECHERCHE D’UNE LARGE MAJORITE
REFORMISTE…
1/ Actuellement la droite
républicaine est pour le moins incohérente par rapport aux valeurs humanistes.
Cette incohérence constitue un obstacle pour rallier une Alternative des
« sensibilités écologiques, et sociales démocrates » (je préfèrerais
social-réformistes !)
2/ Pour ces deux sensibilités, du
type centre-gauche qui sympathisent avec le parti socialiste quand la droite a
échoué (2012) plusieurs questions importantes pour accepter électoralement
« une large majorité réformiste »
1. la priorité aux besoins essentiels des plus démunis
(troisième alinéa, de la définition onusienne du développement soutenable
(choisi comme référence par l’Alternative).
2. le refus du retour aux responsabilités ministérielles des
personnalités politiques qui n’ont pas eu le courage de réformer mais qui ont
accru la dette de l’état français de 600 milliards d’euros en cinq ans (voir la
fiche jointe les conséquences sur les impôts).
3. la mise à l’écart des politiciens signalés dans toutes les
affaires de justice. L’opinion est exaspérée de leur multiplication. Les
non-lieux signifient soit la confirmation de la présomption d’innocence, soit
l’insuffisance de preuves. Il y’a suffisamment d’hommes politiques honnêtes et
responsables dans tous les partis pour que ceux-ci s’abstiennent de mettre en
avant, au niveau gouvernemental des personnages douteux aux yeux d’une grande
partie de l’opinion.
4. une ouverture permanente sur les débats de société ouverts,
incluant toutes les tendances, même les extrêmes. Ils font rompre avec la
politique d’apartheid social et ghettos sociaux et la sous représentation
parlementaire d’un fort pourcentage des électeurs. La nécessité d’une large majorité
réformiste sera d’autant plus crédible, qu’il ne sera plus possible de
maintenir des gouvernances qui ne représentent que 20 ou 25% des électeurs et
des électrices vainqueurs d’une minorité presque équivalente.
5. une pédagogie honnête pour admettre que la présence de 17
000 roms en France, dont une petite minorité à la nationalité française ne peut
être considéré comme un problème insoluble à une population 4000 fois plus
nombreuse (4000 * 1700 = 68 millions).
6. un bon sens pour admettre que dans une mondialisation à
population globalement croissante une utilisation rigoureuse du regroupement
familial permettra à la France de ne pas être minorée internationalement.
7. Michel Roccard premier ministre avait dit à juste titre que
la France ne peut accueillir toute la misère du monde, MAIS QU’ELLE DOIT
PRENDRE SA JUSTE PART (la quasi totalité des responsables politiques oublie
systématiquement le deuxième membre de cette phrase). Cet engagement
conditionne la participation d’une partie des classes moyennes, à une large
majorité réformiste humaniste.
8. un point faible du texte est la condamnation globale et
systématique de la politique gouvernementale.
« L’alternative » sera d’autant plus crédible si
elle précise :
- les
problématiques incontournables les points forts, les limites ou les erreurs
actuelles.
- les
conditions d’une accessibilité majoritaire d’un large rassemblement
-
une réforme cohérente et juste des impôts
AUTREMENT
DIT L’ALTERNATIVE SERA CREDIBLE POUR NOMBRE D’ELECTEURS DE CENTRE GAUCHE
(sensibilités écologiques et social réformiste) SI ELLE SE DISTINGUE RADICALEMENT
D’UN RAFISTOLAGE de la majorité qui a gouverné de 2007 à 2012.
Conclusion
A priori la création de cette
ALTERNATIVE est une chance pour la France. Donc pas de procès d’intention et
refus de lire entre les lignes, pratique souveraine dans la fracture
conventionnelle droite-gauche.
Mais les médias ont déjà pour un
grand nombre mis en doute l’intérêt sociopolitique de cette alternative laissant
entendre par ailleurs que les deux leaders ne représentent pas un
renouvellement suffisant de la classe politique.
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